Nous sommes arrivés à Skopje vers 2h du matin après un trajet abracadabrantesque dans un mini-bus qui nous a trimbalé - le mot « transporté » étant réservé aux trajets décents - depuis Tirana. Seul avantage, on y a fait de belles rencontres : un prof d’anglais Italo-argentin très sympathique et deux turques qui nous ont fait rêvé en nous parlant d’Istanbul. Hâte d’y être !


Apres cette épopée et une bonne nuit de sommeil. On découvre donc Skopje, capitale de la Macédoine du Nord. 

On devine rapidement le passé communiste des lieux à la largeur des avenues et au style des statues. Le manque d’homogénéité dans l’aménagement général de la ville est frappant. Par exemple, en plein centre ville, le ministère des finances, qui est un immense bâtiment imposant et bien entretenu, côtoie des bâtiments désaffectés et un restaurant de plein pied. C’est un méli-mélo architectural.


Mais ce méli-mélo est aussi culturel et cultuel, puisqu’on trouve au fil de nos déambulations des églises orthodoxes et des mosquées. L’appel à la prière résonne quand nous traversons le vieux bazar de Skopje.


C’est peut être la première fois du voyage que la différence de niveau de vie, de développement économique, est aussi marquante. Déjà par la faiblesse de la monnaie locale, le denar macédonien ; mais aussi parce que la pauvreté est visible dans les rues.


Skopje est donc une étape qui fait réfléchir, qui nous dépayse dans tous les sens du terme. C’est aussi ici que depuis le début du voyage, nous nous sentons les plus étrangers à ce qui nous entoure. Un bel échauffement pour la suite, car nous savons que ce sentiment va se renforcer au fil de notre périple !